Inauguration du TEP grand champ Biograph Vision Quadra
Le service de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire du CHU s’est récemment doté d’un Tomographe par Émission de Positon (TEP) de toute dernière génération. Le premier en France métropolitaine.
Inauguration le 26 septembre
« Le TEP grand champ Biograph Vision Quadra est conçu comme le groupement de 4 TEP Biograph Vision en un seul appareil », précise le Pr Pierre-Yves SALAUN, chef du service de médecine nucléaire et d’imagerie moléculaire du CHU. En fonctionnement clinique depuis début 2024, cet appareil de la marque Siemens Healthineers pousse plus loin les curseurs de l’excellence diagnostique et thérapeutique, en particulier en oncologie.
« Que ce soit au niveau du bilan d’extension d’une tumeur et de l’évaluation de l’efficacité du traitement ». Et pour cause, « en routine clinique, son champ de détection nous permet de visualiser la totalité du corps de manière instantanée. Là où auparavant, nous observions une image au niveau de la tête, avant de passer au cou, au haut du thorax, etc. » Résultat : des examens bien plus rapides : « Une à deux minutes aujourd’hui contre… 45 minutes, il y a une vingtaine d’années avec les premiers TEP » ! Un progrès qui permet également aux médecins d’injecter des quantités moins importantes de médicaments radiopharmaceutiques et de réaliser ainsi un examen moins irradiant pour le patient. Ce qui au passage ouvre également des perspectives élargies en matière de dépistage.
Informations dynamiques
À l’image des molécules de glucose qui permettent d’observer de quelle façon la cellule consomme le marqueur dans l’évolution d’une tumeur - ces radio-éléments sont utilisés pour produire les images de processus biologiques. À travers ce nouveau TEP, l’équipe médicale bénéficie ainsi d’informations dynamiques d’une grande sensibilité et en temps réel. « Non seulement cet appareil nous permet d’observer davantage d’éléments de plus petite taille, mais en plus nous pouvons accéder à des informations auparavant inaccessibles », conclut le Pr SALAUN.